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 Martak : par le sang et l'hydromel

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MessageSujet: Re: Martak : par le sang et l'hydromel   Martak : par le sang et l'hydromel Icon_minitimeLun 27 Mar - 17:12

Nous nous trouvons sur les terres froides du Nord, ces terres sont celles des neiges éternelles et de la chaleur des auberges. Nous traversons l’ère de Ragnarok, le chien fou de guerre, notre peuple de fiers guerriers lance des raides incessants contre les pays plus riches et prospères du Sud, afin de combler les manquements que nous devons endurer sur nos terres de glace. Mon peuple est celui des Vikings, grands guerriers, navigateurs hors pairs et ingénieurs astucieux. Nous sommes respectés et craints des autres peuplades pour ces qualités qui sont les nôtres. Nous avons été là où nul homme n’avait été avant nous, nous avons conquis les citadelles les plus imprenables et combattus avec la furie et l’honneur des hommes qui ne connaissent pas la peur.

Voici donc mon histoire, moi Martak fils de Tordak, je suis né durant une traditionnelle nuit durant laquelle la neige et le froid parcourraient nos terres et couvrait cette dernière. J’étais le troisième fils, tout aurait pus être des plus normal, hormis le fait que durant cette nuit, la lune présentait ses deux visages de manière égale, ainsi nous avions l’union de l’ancien et du nouveau. Tous les membres du clan savaient ce que cela représentait. J’allais avoir la responsabilité de devenir le gardien des traditions, pour cela je devrai mettre ma vie maintes fois en péril et prouver à mes pères que j’avais le droit de prétendre à ce titre. Peu de personnes ont eut le privilège de revendiquer cet honneur et encore moins ont eut la chance de survivre aux épreuves et obligations qui m’attendaient.

Dès mes 5 ans je devais me rendre tous les jours auprès du conseil des sages, afin d’y être instruit dans les règles de la tradition. On m’y enseigna la lecture et l’écriture, les cultes et les dieux ainsi que les codes de morale et de conduite. Le reste du temps je le passais avec mon père à la chasse et à l’apprentissage du maniement des armes. Durant ce temps je pouvais contempler les autres enfants jouer et s’amuser alors que mes mains étaient déjà couvertes du sang des mes proies. Mon père me répéta sans cesse que la chasse est tel la guerre, il faut savoir tuer sans remords et faire attention que le chasseur ne devienne pas le chassé.

A mes 10 ans mon père m’amena près de Olaf, le forgeron, ce dernier me confectionna un glaive, une cotte de maille et un casque. Durant la soirée alors que nous étions en train de déguster la pièce de gibier que ma mère avait préparé, mon père annonça que j’allais partir en guerre avec lui à la fin du mois. Je peux revoir le visage de ma mère lorsqu’elle fonda en larmes. Mes frères, plus âgés d’un an, n’en revenaient pas, durant le reste de la soirée ma mère n’eut de cesse de pleures et la seule chose que je pouvais me demander était si j’allais mourir.



Le mois s’écoulait et je n’avais de cesse de me perfectionner à l’art de la guerre et des armes. De part mon statut je pouvais prétendre à certains avantages, ainsi je pouvais entrer dans la salle de commandement et me renseigner sur les tactiques et les stratégies qui allaient être employées.


A la fin du mois nous avons vu arriver les drakkars sur nos côtes, nous avons embarqués à leur bord pour partir vers des terres dont j’ignorais tout. Notre pensée était pourtant les pillages et massacres qui seront engendrés au nom de nos dieux. Le jour du départ, ma mère m’offrit un de ses mouchoirs de soie, afin que je me souvienne d’elle durant ces longs mois de carnage et de sang.

Lors de notre arrivée nous avons constaté que les habitants des villes côtières n’avaient pas eut le temps d’évacuer, ils ne semblaient pas avoir été prévenus que nous nous trouvions sur leurs cotes. Ils ne pouvaient voir nos drakkars qu’au dernier moment, car le brume nous avait couvert jusqu’à l’entré de leur port. Les premières villes sont tombées avec une facilité déconcertante, aucune défense n’avait été érigée, les portes ouvertes et aucun renfort militaire n’était présent. Aucun habitant n’échappa au massacre, cela nous permettait de conserver l’effet de surprise durant un grand nombre d’attaques.

Lors de la première bataille, j’ai été poussé en avant de part la charge des hommes de mon clan. Aux premiers moments la peur s’était emparée de moi, pourtant cette dernière s’estompa et la rage s’empara de moi. Mon glaive, comme porté par la force des dieux, commença son chant de mort. Je tranchais tout ce qui arrivait à ma portée, enfants, femmes, hommes; leurs yeux me fixaient, je pouvais y lire leur stupeur. Je peux dire maintenant que c’était moi qui étais aveugle, seul ma survie comptait, je devais tuer, je devais survivre. Aucune fatigue, aucune douleur ne pouvait m’arrêter, je n’étais que pure rage, je voulais revoir ma mère, c’était-elle que je voyais devant mes yeux me demandant de rentrer sain et sauf à la maison. Alors que je me disais qu’il fallait absolument survivre, j’ai reçu un coup violent à l’arrière de mon casque, le choc me fit tomber à terre et je commençais à perdre conscience. Tout ce que je pouvais voir, était le visage d’un jeune garçon que je venais de tuer, il avait son regard vague et mon glaive à travers la gorge. Il me fixait je ne pouvais quitter son regard. Allais-je mourir comme lui ? En était-il fini de moi ? Qu’allait devenir ma mère ?





Je me suis réveillé sur une couche de paille fraîche, dans une tente familière, celle de mon père. La réalité devant mes yeux était trouble et mon crâne me faisait horriblement souffrir. A mes cotés se trouvait mon armure, mes armes ainsi que mes vêtements, tout avait été nettoyé, plus aucune trace de sang ne le souillait. Je me suis levé avec beaucoup de mal et tant bien que mal je me suis vêtu. Alors que j’allais sortir de la tente, mon père se dressa en face de moi et m’empêcha de sortir. Il m’annonça que c’était lui qui m’avait assommé, car j’étais devenu un danger pour moi et pour les autres, j’avais perdu le contrôle de mes actes et j’incarnais la rage personnifiée. Il m’invita à me joindre aux autres, afin de fêter ma première victoire, les hommes du clan commençaient enfin à me parler, j’étais devenu un des leurs, un guerrier.

La guerre continua, nous avancions dans les plaines verdoyantes de nos ennemis et lorsqu’ils ont commencés à s’apercevoir de l’ampleur des dégâts occasionnés de par nos attaques, ils commencèrent à s’organiser afin de lever une armée pour marcher contre nous. Nos éclaireurs nous ont toujours prévenus à temps sur le positionnement de leur armée, ainsi nous avons toujours réussit à éviter le contact. A la suite du temps il devenait de plus en plus difficile d’éviter leur armée, ainsi nos chefs de guerre ont prononcé l’arrêt des raids et le retour à la terre natale.

De retour chez nous une grand fête fut organisé, les prises de guerres exhibées avec fierté, l’hydromel coulait à flot, les pièces de viandes n’avaient de cesse d’arriver, nos proches à nos cotés, écoutaient nos récits de guerre et nos exploits. Le soir après notre arrivé, tel que l’exige la tradition, une veillé aux morts a été célébrée, afin de se souvenir des hommes morts au champ d’honneur et qui siégeaient maintenant près de Odin au Walhalla.

Les années passaient, les habitudes s’installaient, les cycles passaient, les guerres et les victoires s’accumulaient. Un jour pourtant tout allait changer, on m’a convoqué qu’il me fallait quitter le village et me rendre, seul dans une quête de gloire et de savoir. Ainsi donc lors du dernier raid, je suis resté seul sur ces terres inconnues que nous venions juste de piller. Je saluais mes semblables quitter ce village dévasté. Avant de partir mon père m’avait donné son glaive, le glaive de ma famille, celui qu’on se transmet entre guerriers et guerriers ; pourtant cet honneur devait revenir à mon frère aîné, mais mon père m’avait choisi et j’avais la responsabilité de ramener cet héritage familial sur nos terres natales, après avoir versé le sang de mes ennemis. Je suivais du regard les drakkars s’éloigner et emporter avec eux la voie de mon peuple. Une fois hors de vue, je me suis mit face à ces terres et je suis parti écrire mon nom dans le sang de mes ennemis. Ces terres sont rongées par les guerres et le sang, il ne me sera pas difficile de trouver des hommes, fiers et de grands guerriers afin de me permettre de remplir ma quête. Me voici donc sur le chemin de la gloire mais seul Odin nous dira comment cela se terminera.
Thor guide mes pas, Odin tient moi une place près de toi et Loki prépare moi de l’hydromel, mais avant de vous rejoindre je vais vous rendre honneur de par les têtes de mes ennemis et leur supplies.
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